QUEL TRAITEMENT D’AIR POUR UNE AEROGOMMEUSE ?
Epurateur d’air, filtre cyclonique, « déshumidificateur », aéroréfrigérant, aftercooler,

sécheur frigorique … Que de noms !…
Sont-ils tous différents ? En quoi ? Lequel choisir ?
On vous aide à mieux comprendre…

C’est parti pour une explication que nous espérons claire, pour vous aider à comprendre
leurs différences, mais pas que…

 En effet, le but de cet article est aussi de vous aider à mieux vous armer face aux différentes propositions du marché, quand les uns proposent un simple épurateur, les autres ne jurent que par l’aéroréfrigérant, d’autres encore, proposent des packs…

Pourtant, pour s’assurer de la bonne adéquation du traitement d’air à prévoir, le fabricant, ou le distributeur, devra nécessairement recueillir un certain nombre d’informations de votre part pour que votre traitement d’air soit bien adapté à VOTRE cas de figure….

Mais pourquoi « traiter l’air » ?
Pour éviter tout colmatage (formation de bouchon) qui entraverait ou empêcherait la projection de l’abrasif, rendant ainsi difficile, voire impossible, l’aérogommage, ou le sablage.

Comment l’abrasif peut-il colmater ?

Si l’air provenant de votre compresseur n’est pas traité, la présence d’huile et d’humidité dans l’air qu’il génère, provoque le colmatage. L’abrasif s’amalgame en « boulettes », ou en plaques à l’intérieur de votre cuve, qui peuvent empêcher l’écoulement de l’abrasif. Elles peuvent, de même, obstruer certaines parties de votre aérogommeuse ou votre sableuse, comme le doseur (ou vanne d’abrasif), le tuyau, la buse…

Pourquoi de l’humidité peut-elle être présente ?
L’air généré par votre compresseur est chaud et l’humidité est présente sous forme de vapeur d’eau et d’huile. Dès lors qu’il entre en contact avec une surface froide, de la condensation apparaît. C’est sous cette forme que nous cherchons à l’éliminer car il est plus facile d’évacuer de la gouttelette d’eau que de la vapeur.

Comment empêcher cette humidité ?

Nous ne pouvons pas empêcher l’humidité d’être créée. En revanche, nous allons pouvoir, à l’aide de différents moyens, l’évacuer avant qu’elle n’entre dans la cuve. Et c’est là, que le choix s’opère, en veillant à prendre tous les paramètres en compte car choisir un traitement d’air en ne prenant en compte que le compresseur, c’est faire des raccourcis qui pourrait bien réserver quelques surprises…

« Déshumidificateur », Epurateur d’air, filtre cyclonique, aéroréfrigérant, sécheur frigorifique… Mais Quésaco ?

Tout d’abord, un « déshumidificateur », si on entend quelques fois ce terme, n’est pas un langage approprié ; il ne correspond à aucun modèle ni conception propre. C’est un défaut de langage qu’il vous faudra déjouer et vous faire éclaircir par le vendeur.

Filtre cyclonique et épurateur d’air ? si leur conception diffère, leur efficacité est équivalente et on les choisira dans les même cas de figure. Ici, les choix des fabricants ne sont pas toujours évidents, ceux-ci préférant cela, les autres préférant ceci…

L’épurateur type Z se pose au sol. Il est relié, généralement par 10m de tuyau d’air, ou plus, au compresseur. Positionné le plus près possible de l’aérogommeuse, il lui est généralement relié par un tuyau d’air de 2m. La vanne 1⁄4 de tour située sous le cylindre doit rester légèrement ouverte pour libérer l’eau, ce qui implique une perte de charge.

Aujourd’hui, Phil’s Aérogommage est le seul à proposer un filtre cyclonique.
Nous lui voyons 2 avantages :
– Son efficacité : Après l’avoir testé dans des conditions diverses, et comparé à l’épurateur type Z, nous l’avons adopté pour son efficience dans la majorité des cas. Son purgeur est automatique – un atout quand on souhaite minimiser les pertes de charges.

– Son ergonomie : Nous avons choisi un montage amovible par raccords express (dits têtes de chat) directement sur l’aérogommeuse. Ainsi, si l’on doit déplacer le matériel sur le chantier, seule l’aérogommeuse est à bouger. Généralement 10m de tuyau d’air pour le relier au compresseur suffisent.

Dans la plupart des cas, c’est-à-dire un peu partout sur le territoire, le filtre cyclonique suffira,

et selon le compresseur, votre utilisation et votre environnement, si 10m de tuyau d’air ne suffisent pas, 30m pourront vous éviter d’avoir recours à un aéroréfrigérant dont la solution est plus efficace que la précédente…mais aussi bien plus onéreuse.

Vous avez un doute ?

Ou quelque autre proposition instille un doute en vous ?

90% de nos clients sont ainsi équipés !
Pourquoi ont-ils décidés de nous faire confiance ?

Parce que nous écrivons noir sur blanc, dans nos devis, notre engagement :

– 2 mois d’essais systématiques dans toutes nos offres
– Reprise de l’épurateur sans décote, à l’achat de l’aéroréfrigérant s’il s’avère nécessaire.
– Le prix de l’aéroréfrigérant vous est transmis pour vous permettre de comparer ce qui est comparable et vous garantir un choix sans surprise…

Même avec un compresseur de chantier sans traitement d’air intégré, la solution peut être efficace ! Il suffit de tenir compte des coefficients correcteurs pour s’assurer qu’il est adapté dans le cas de Votre utilisation…

L’aéroréfrigérant, dit aussi, parfois, aftercooler .
Il peut être électrique, proposé en « refroidisseur
externe » avec un branchement 12V sur le compresseur, monophasé ou triphasé. Il faudra veiller à vous le faire spécifier.
Des modèles pneumatiques peuvent être proposés pour une parfaite autonomie sur chantier mais il faudra alors s’assurer d’avoir le compresseur adéquat pour ne pas avoir à subir une perte de charge trop importante. Il est souvent « intégré » lors de la proposition d’un compresseur de chantier neuf mais pas toujours. Là aussi il faudra veiller à se le faire spécifier.

Plus efficace qu’un épurateur d’air ou un filtre cyclonique, il est doté d’un ventilateur et dispose d’un filtre cyclonique en sortie mais il n’est pas forcément utile de s’en équiper, hormis dans quelques cas de figure où les multiples tests effectués ont permis de constater l’inefficacité des épurateurs et filtres cycloniques. Ainsi, l’aéroréfrigérant sera une condition sine qua non dans les environnements suivants :

– Côte Atlantique
– Cuvette grenobloise
– Fond de vallée avec une rivière à côté…

Mais là encore… Attention aux offres « pack » ou autres offres ne tenant compte que du débit de votre compresseur…

Et on vous explique pourquoi juste après le sécheur frigorifique !

Le sécheur frigorifique fonctionne avec les réfrigérants, écologiques, R134A et R404A .
En cela, et par sa conception, il est encore plus efficace que l’aéroréfrigérant mais rien ne sert de vouloir trop en faire si le besoin ne s’en fait pas ressentir.
On l’appréciera plus encore dans des environnements particulièrement chauds et humides…
Il existe même des refroidisseurs dessicatifs mais on arrêtera ici car leur utilisation est, somme toute, très spécifique…

Bien évidemment, pour chaque catégorie de traitement d’air, on pourra choisir un facteur nominal plutôt qu’un autre, selon la quantité d’air à refroidir.

Mais choisir un traitement d’air en ne tenant compte que de son facteur nominal serait une erreur.

On voit d’ailleurs, sur les réseaux sociaux, certains aérogommeurs poser des questions et appeler à l’aide : « je ne comprends pas, j’ai un aéroréfrigérant mais ça ne marche pas, j’ai quand même de la flotte et je colmate ! ». Il leur est parfois répondu que cela vient de leur compresseur – réponse facile qui ne règle rien et laisse le gommeur dans la « panade ».
La raison en est simple. Certains vendeurs, parfois ignorants eux même de l’existence de facteurs correcteurs à appliquer, vendent un aéroréfrigérant sans en tenir compte.
Un exemple ? Un aéroréfrigérant de 2800l/mn (donnée générique – c’est le fameux facteur nominal) pour un compresseur de 2000l/mn ne pourra pas forcément avoir d’excellents résultat dans tous les cas de figure.

Pourquoi ?

Parce dans le cas de l’aéroréfrigérant, ce ne sont pas moins de 4 coefficients correcteurs à appliquer à sur le facteur nominal, selon VOTRE cas, pour s’assurer de son efficacité dans toutes les situations que vous rencontrerez dans votre activité (été comme hiver, à toutes les pressions, pour ceux qui interviennent sur tous supports en toutes conditions climatiques).
Nous n’entrerons pas ici dans le détail des calculs mais savoir cela vous permettra de vous assurer que le vendeur vous propose bien une solution personnalisée ET adéquate.

– 1er coefficient de correction : Pression de travail

– 2ème coefficient de correction : Température ambiante

– 3ème coefficient de correction : Température d’entrée d’air

– 4ème coefficient de correction : Delta T

Vous l’aurez compris, d’une activité à l’autre, avec des besoins de pression différents, dans un local tempéré toute l’année, ou en extérieur, été comme hiver, et selon la température d’entrée d’air (tous les compresseurs ne fonctionnent pas à la même température…), les besoins ne sont pas les mêmes ! Alors Quid de la proposition d’un pack sans prise en compte de ces éléments ?

NOTRE OBLIGATION DE VENDEUR PROFESSIONNEL EST DE VOUS INFORMER, VOUS CONSEILLER ET NOUS ASSURER DE LA BONNE ADEQUATION DU MATERIEL CHIFFRE A VOTRE UTILISATION.

Et c’est pour cela, que Phil’s Aérogommage vous propose toujours un contact téléphonique quand il nous manque des éléments. Recueillir TOUTES les informations auprès de vous est une nécessité pour chiffrer LE matériel qui VOUS convient.

Nous espérons vous avoir éclairés sur les différents choix qui s’offrent à vous en matière de traitement d’air de votre compresseur. Nos distributeurs et nous-même ne pratiquons JAMAIS de démarche commerciale agressive alors n’hésitez pas à nous contacter pour toute information complémentaire…

Nous vous souhaitons de belles et joyeuses fêtes
Les Phil’s